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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 20:00






Errance dans les méandres de la littérature, balade à laquelle je convie à nouveau tous les visiteurs ce site, à la découverte de mes coups de cœur ...

Qui ne connaît ce bel homme de 56 ans, énarque, avocat, homme politique, amateur de sport (marathonien de bon niveau (2h57'06" le 16 mars 1980 au marathon de l'Essonne) et … ECRIVAIN !... Poète passionné d’histoire !…

J’avoue que je ne connaissais pas ses écrits et ce, à ma grande honte…

 

Passionnés de poésie, nous pépiions gaiement dans la volière et au fil des poèmes, des échanges,des vers beaux comme des soleils, une heureuse découverte : Dominique Galouseau de Villepin !

Stupeur ! L’homme d’état serait Poète ! Et historien ! A ma grande joie…

J’ai apprécié le style poétique de l’écrivain, son érudition, ce multilinguisme qui le fait valser d’une langue à l’autre avec tant d’aisance.
Il analyse, selon les critiques, avec talent et pertinence, l’organisation de différents régimes (Révolution et Empire), le rapport de l’homme avec le pouvoir, l’esprit du peuple français….

 

 

Né le 14 novembre 1953 à Rabat (Maroc)

Fils de Xavier Galouzeau de Villepin, sénateur centriste puis UMP, et d'Yvonne Hétier, première conseillère de tribunal administratif.

Il passe la majeure partie de son enfance à l’étranger :

- Afrique

- Etats-Unis

- Amérique latine

- Venezuela.

En mai 68, Dominique de Villepin est lycéen à Caracas .

Il rentre en France, et poursuit ses études à Toulouse au lycée privé jésuite Le Caousou où il obtiendra son bac (avec la mention assez bien)

Faculté de Lettres.

Institut d'études politiques de Paris tout en suivant un cursus universitaire de droit

École nationale d'administration, d'où il sortira dans la promotion Voltaire, aux côtés d'Henri de Castries, Renaud Donnedieu de Vabres, François Hollande et Ségolène Royal. Il finira 25e, ses adversaires politiques d'aujourd'hui finissant respectivement 11e et 95e.

Adhésion en 1977 au Rassemblement pour la République (RPR).

Service militaire dans la Marine comme officier sur le porte-avions Clemenceau

Premier poste au ministère des Affaires étrangères en 1980.

1980-1984 : secrétaire aux Affaires africaines et malgaches

1981-1984 : secrétaire du Centre d'analyse et de prévision

1984-1987 : premier secrétaire à l'Ambassade de France à Washington

1987-1989 : deuxième conseiller à l'Ambassade de France à Washington

1989-1990 : deuxième conseiller à l'Ambassade de France à New Delhi

1990-1992 : premier conseiller à l'Ambassade de France à New Delhi

1992-1993 : directeur adjoint aux Affaires africaines et malgaches à Paris

En 1993, il est nommé directeur de cabinet d'Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Édouard Balladur.

Jacques Chirac, élu président de la République, le nomme en mai 1995 secrétaire général de la présidence de la République.

1996-1999 : présidence du conseil d’administration de l’Office national des forêts (ONF)

En 2002, Jacques Chirac, réélu, le nomme ministre des Affaires étrangères.

Ministre de l'Intérieur en 2004 (Il remplace Nicolas Sarkozy)

Premier ministre le 31 mai 2005 (remplace Jean-Pierre Raffarin).

Intérim à la tête de l'État lorsqu'il préside le conseil des ministres le 7 septembre 2005 en remplacement de Jacques Chirac, admis au Val de Grâce à cause d'un accident vasculaire cérébral. Il remplace toujours Jacques Chirac lors de la 60e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.

En avril et mai 2006, Dominique de Villepin s'est trouvé impliqué dans l'affaire Clearstream 2.

Démission le 15 mai 2007 Le 14 février 2008, signature avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne.

Le 9 janvier 2008, prestation de serment. Il devient avocat au Barreau de Paris sur dossier (Diplômé de Sciences-Po Paris, énarque, haut-fonctionnaire public par une recommandation de deux membres du barreau et de sa carrière juridique dans l'administration.

DECORATIONS

Grand-Croix de l'Ordre national du Mérite. Les insignes lui ont été remis par le Président de la République française, Jacques Chirac,

Grand-Maître de l'Ordre, à l'issue du conseil des ministres du 6 décembre 2005.

Il est également membre honoraire de la fondation Raoul Wallenberg[10].

 

BIBLIOGRAPHIE

                   2001 : Les Cent-Jours ou l'esprit de sacrifice

(Perrin, 2001 - Le Grand livre du mois, 2001 - Perrin, 2002 - Éditions France loisirs, 2003) (Une fresque lyrique sur la fin de Napoléon, pour laquelle il a reçu le grand prix de la Fondation Napoléon et le prix des Ambassadeurs).



2002 : Le cri de la gargouille

(Albin Michel, 2002 - Librairie générale française, 2003). Essai.



2003 : Éloge des voleurs de feu

(NRF-Gallimard, 2003) Essai.

 

 


                          2003 : Un autre monde
(L'Herne, 2003) Recueil de discours, préface de Stanley Hoffmann, tr. anglais Toward a new world: speeches, essays, and interviews on the war in Iraq, the UN, and the changing face of Europe (Hoboken, N.J. : Melville House, c.2004).

2004 : Le requin a mouette

2005:Histoire de la diplomatie française: avec Jean-Claude Allain, Françoise Autrand, Lucien Bély (Perrin, 2005)



2005 : L'Homme européen
, avec Jorge Semprun (Plon, 2005) Essai.



2005 : Urgences de la poésie
(Casablanca : Eds. de la Maison de la Poésie du Maroc, July 2005) tr. Arabe par Mohamed Bennis, illustré par Mehdi Qotbi; trois poèmes de M. Villepin même, « Elegies barbares », « Le droit d’aînesse», et « Sécession ».



2006 : Zao Wou-Ki : Carnets de voyage 1948-1952

(Albin Michel, septembre 2006). Préface.



2007 : Le soleil noir de la puissance, 1796-1807
(Librairie Académique Perrin, 2007

 

2008 _ Hotel de l'insomnie_ ( Plon, 2008) Essai



2008_ La chute ou l'empire de la solitude, 1807-1814 ( Librairie Académie Perrin) Emmènera le lecteur d'Erfurt à Fontainebleau.








A paraitre le 05 Novembre 2009. Editions PLON


Né d’une conversation de l’auteur avec le cinéaste Luc Besson, ce conte philosophique rapporte l’histoire du survivant d’un incendie planétaire : un arbre qui prend la parole pour transmettre l’histoire de ce qu’il a connu:

"La Terre a été ravagée par le feu. Tout, désormais, est recouvert de cendres et les rares êtres qui subsistent encore n'ont plus grand-chose d'humain.

Seul indice de la splendeur du monde passé, un arbre règne sur les vestiges d'une ville morte. Il est le dernier témoin de ce qu'a été l'humanité et, au milieu du silence, il prend la parole : dans ce monde perdu, il veut sauver ce qui peut encore l'être, et transmettre leur héritage à ces hommes qui n'en sont plus.

En racontant son incroyable destin - indissociable de l'histoire du monde -, l'arbre va tenter de faire comprendre au peuple de cendres ce qu'est la vie et lui rendre ainsi son humanité."

 

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 15:59


Lééboon...
Lippoon...
Amoon na fi...
Yaa ko fékké ?!...

Formule magique soulevant le voile pudique du conte.

La lune éclairait l'assistance sagement assise en demi cercle autour d'un feu sous le baobab centenaire.

..."Cet oiseau cendré venait du Nord. Son chant, troublant, la laissa songeuse...
Qui donc frappait si fort à la porte de son coeur?   


Tam tam...
Tam tam trépidant...
Tam tam en son coeur meurtri...
Vertige...
Décrypter le chant de l'oiseau...

Ah si sa Grand-Mère était encore là! 
Le chant de certains oiseaux est porteur de message, de présage pour qui sait entendre ce que disent les mannes!


 En son for intérieur, une seule certitude: "pour elle seule ce chant qui venait du Nord"...

Fille du désert
Du sable,
Du soleil,
Du sahel,
Pour qui donc ce chant venu de si loin?
Pour qui ce message venu du Nord,
Pays du grand froid?

Songeuse, la jeune fille aux pieds nus
Fille caramel aux cheveux crépus
Arpentait les ruelles étroites de l'Ile aux esclaves...


Un oiseau cendré au vol majestueux avait chanté, rien que pour elle...
Son chant hantait son coeur...


Cauris sur bogolan au détour d'un sentier.
Et que disent donc les mannes?
Jugez en vous même O vous qui assistez ce soir à cette veillée
Lisez et dites moi ce que disent les ancêtres...



......

Un " Wassa" total
Cauris groupés ouverts
Au monde
A la vie
A l'Amour
Une Offrande muette
Un message ont dit les Mannes...

Elle contourna l'Oracle le coeur battant la chamade et poursuivit sa promenade dans les ruelles calmes et dallées de basalte de son Ile
Sa Terre
Son Nid...

Tant de nuits passées à arpenter songeuse ces ruelles baignées d'un halo laiteux, bercée par le chant de l'Atlantique!
Mama Coumba Castel, Fée et Marraine de l'Ile la couvait pour sûr, sous son aile protectrice. Aucune crainte en son coeur dans l'Ile assoupie et déserte...
Son Royaume...



Elle l'arpentait solitaire, respirant cette paix nocturne à pleins poumons
"Ecoutant pousser ses cils
Ses ongles longs"...





Marcher...
Ne rien dire...
Dites, que dire?

Vivre ces moments intenses
S'emplir d'Oubli
Pleurer l'Absence...

Ce soir là, l'Oiseau chanta, faisant tressaillir son coeur éperdu...
Et que disait son chant?
Sirène?!...
Paix, paix répondirent les Ancêtres...


Fille du Sable
Fille de l'Ile aux Esclaves...
Paix dans ton coeur...

Elle emprunta les ruelles de son Refuge éperdue
Sanglotant sans trop savoir pourquoi...

Pourquoi pleures tu Fille d'Afrique?



L'Oiseau cendré chante la Paix
Jamm
Jamm rek
Bul jooy
Paix
Paix en ton coeur...


Elle descendit sur la minuscule plage.
Le sable sculptait ses pieds nus.
Traces
Traces bues
Sucées par l'océan
Traces effacées
Ephémères comme la Vie
Comme l'Amour
Traces de pieds nus sur le sable fin
Traces enfouies
Enfuies
Perdues
Néant
Vanité de la Vie...




Où donc le Messager
Où l'Oiseau chanteur?
Qu'importe...

Le chant vibrait dans son coeur
Qu'importe...
Son coeur revivait...

Attendre...

La vie est actions et attentes.
Attendre dans le silence de l'Absence
 Guettant les signes
Décryptant la vie.

Attendre...

Ses tresses dansaient dans le vent nocturne.

Fille de l'Ile aux Esclaves...

Fille du Soleil errant sous la clarté lunaire...

O sèche tes larmes, ce n'est qu'un message de Paix
Un appel
Un long chapelet aux perles multicolores égrenant
Absence
Espérance
Peur
Regrets
Douleur
Nostalgie
Amour
Attente

Et ces mots de danser la valse du temps dans le coeur meurtri de la Fille des Iles aux longues tresses ornées de cauris blancs qui dansaient dans le vent nocturne...


....

Le fil du conte s'égare parfois dans les méandres de la vie... Un rien suffit pour le perdre ou le retrouver: le chant d'un oiseau, un regard, un sourire...









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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 16:26

 






Membre de l’Association des Ecrivains du Sénégal, cette jeune femme si douce et si discrète est pétrie de talents cachés : conteuse, chanteuse, poète… assistante de Direction !...



 

 

  Sur scène, elle mime, chante, raconte les mythes et les traditions de la Mère Afrique comme une offrande faite avec une générosité peu commune.





A son auditoire, elle offre un répertoire de plus de quarante contes traditionnels illustrés par des chansons, revisités dans un souci pédagogique et traduits en plusieurs langues nationales. 



Dieynaba est membre de l’Association « LEEBOON CI LEER », Association des Conteurs du Sénégal qu’elle accompagne lors des veillées de contes organisés dans divers milieux culturels de la Capitale (Dakar) ou dans les différentes régions.

 

En outre, elle a eut à assurer l’animation d’émissions enfantines à la télévision nationale.

 

 

Ses prestations sont très prisées et elle intervient à chaque fois que son agenda le lui permet : Ababacar Laye  pour un week end culturel, des écoles privées catholiques, le centre culturel Blaise Senghor, les Rencontres sur le Fleuve, La Fête du Livre de Saint-Louis, le Salon du livre du Projet qualité ( Ministère de l’Education Nationale)… pour ne citer que les endroits où j’ai pu avoir le privilège de la voir à l’œuvre et d’écouter, à travers sa voix, l’Afrique profonde, la Sagesse ancestrale...



Qui êtes vous Dieynaba?











 

_Je suis née il y a plusieurs années à Kolda dans le Fouladou-Pakao.

Ma région natale est située au Sud – Est du Sénégal, bien encadrée au nord par la Gambie, au Sud par le département de Vélingara, pas loin de la République de Guinée, à l’Est par le département de Sédhiou et à l’Ouest par la Guinée-Bissau.


La culture dans cette région est très influencée par celle de la Guinée Bissau, de la République de Guinée et du Mali.



Je parle les principales langues de ces pays de la sous région et je sais dire le conte en Mandingue, Peulh, Wolof et français.

 

Je voudrais dire aussi que le sort de l’enfant étant lié à celui de la femme, je me bats également pour le développement de la femme et en ce sens, j’ai créé à Kolda un GIE regroupant plus de 100 femmes, groupement qui en surprend aujourd’hui, plus d’un par son savoir-faire et sa détermination.




Mme Dieynaba Gueye est écrivain. Nous vous présentons ci dessous son recueil de poésies et son livre de conte paru en 2008.

 

 

 

 
          LES SEINS PERDUS DE LA BELLE PRINCESSE _ CONTE paru en 2008




1. Comment en êtes vous arrivée à devenir conteuse ?

 

Par amour du conte.

Toute petite, j’ai eu le conte tous les soirs. J’allais rarement au lit sans avoir écouté au moins un conte.


2. Vos contes sont ils puisés de la tradition orale ou inventés par vous?

 

La majorité de mes contes sont tirés de la tradition. J’ai eu des contes du Fouladou-Pakao, mais aussi de la Gambie et de la Guinée. Mais je ne pouvais pas plaquer ces contes exactement comme je les ai eus, les temps ont changé, les mentalités aussi.

Par contre, il y en a que j’ai créés moi-même.


3. Avez-vous été formée ou initiée?

 

Quand j’allais écouter le conte, j’y retrouvais beaucoup d’autres enfants. Ils les ont tous oubliés. Pourquoi ? Je ne sais pas trop. Quand j’ai commencé à écrire ces contes et que j’appelais ces amis d’enfance pour me rappeler certains passages oubliés, ils pouffaient de rire en me disant : « toi tu penses encore à ça ? J’ai tout oublié, moi ».

Il est vrai que ce n’est pas évident de pouvoir se rappeler après 30, 40 ans, d’autant plus que le conte a pris un mauvais tournant, la voie de la disparition. Par amour,

je n’ai pas oublié. C’est donc seulement l’amour qui m’y a formée, mais grâce à deux personnes que jamais je n’oublierai : la vieille Mansata et Malang NDIAYE qui ont égayé mes jeunes soirées.


4. Vous intervenez beaucoup au niveau de la jeunesse. A quoi peut servir le conte en 2009?

 

Le conte est un moyen insoupçonné d’éducation. Il ne s’adresse à personne en particulier, mais les enfants s’y retrouvent et, inconsciemment,  s’identifient au héros plébiscité. L’enfant qui écoute assidument le conte ne grandira pas sans les valeurs qui feront de lui un citoyen modèle.

 

5. Le Griot, conteur lors des veillées collectives dans l'Afrique traditionnelle, pouvez vous le présenter à nos lecteurs?

 

Le conte n’est pas une affaire de griot ou d’artiste. Il doit être dit à tous les niveaux de la société. Chaque père de famille, chaque mère de famille, et donc, chaque parent et grand parent, du  président de la république au plus petit vendeur de caaf (arachide grillée)  doit dire le conte pour ses enfants et petits enfants. Il n’y a donc pas d’accoutrement approprié pour dire le conte. Il se dit dans la case, au salon, dans la cour ou sous l’arbre à palabre. A l’heure du conte, tout le monde est griot, le griot est tout le monde. Maintenant, quand on adore le conte comme moi, on peut en devenir un ambassadeur autoproclamé et décider de lui donner une autre dimension.


6. C'est l'ère de l'internet, la tradition orale ne perd cependant pas le fil et s'adapte...Quand allez vous mettre vos productions audio en ligne?

 

Heureusement ! Sans l’audio, j’aurais eu beaucoup de mal avec la publication de mes petits livres de conte car ils sont presque tous accompagnés de chansons.

Je suis entrain de me battre pour enregistrer mes contes au fur et à mesure que les livres sortiront car les deux doivent aller de paire.

 





Merci Mme Dieynaba Guèye. Nous nous retrouverons à Gorée lors du Festival du conte pour une couverture de l'événement. 




 

 

 

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 15:11













Lééboon...
Lippoon...

Il était une fois, un Festival du conte...





Gorée, une île située trois kilomètres au large de Dakar, la capitale du Sénégal, abritera la troisième édition du Festival international du conte et de la parole axé sur l'esclavage et la La traite négrière.


Le promoteur et directeur artistique de la manifestation s’appelle Ben Zimet.

Selon lui, l'édition se veut "une vitrine" du troisième Festival mondial des arts nègres prévu à Dakar en décembre.

La date du démarrage du festival, le 10 mai, coïncide avec la célébration de la Journée de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions.


Ce Festival, le troisième du genre, sera marqué par des activités délocalisées sur Dakar.

·          Un colloque international de cinq jours sur l'esclavage qui se tiendra à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, réunissant d'éminents intellectuels sénégalais tels que Souleymane Bachir Diagne, Ibrahima Seck, Abdoul Aziz Kébé, Penda Mbow et Aminata Diaw Cissé.

· Une soirée culturelle autour du conte et des traditions orales

· Un stage de conte

· La soirée de clôture qui se déroulera en présence de Mme Wade.


Les participants viendront entre autres, du Sénégal( Doudou Ndiaye Rose et Baba Maal), de la Tunisie, du Togo, du Maroc, de la Côte d'Ivoire, du Congo, du Niger, du Cap-Vert, de la Mauritanie, des Etats Unis, de la France.

 

L'ASSOCIATION " LEEBOON CI LEER" regroupe conteurs et musiciens.


  •  
    Lamane Mbaye            

 

 Noella Thiam                 

 

El Hadj Dame Mbaye  

 

 Mame Daour Wade     

Massamba Leyti Gueye

 Dieynaba Guèye

Babacar Mbaye Ndaak

 

 

Les instrumentistes  sont :

- Baboulaye Sissokho à la kora

- Pape Sakho à la kora

- Sarr Bamba à la guitare

- Issa DIAO  à la flute

 

             PROGRAMME 2009

le 5 mai 2009 au Méridien-Président : Conférence de Presse

le 6 mai 2009 à l’UCAD : Colloque sur le thème « Esclavages d’hier et d’aujourd’hui » 

le 17 mai 2009 : Soirée de clôture au Théâtre National Daniel Sorano

28, 29, et 30 avril 2009 - Stages de Conte : au centre de formation et de perfectionnement de Dakar



                Première journée- Le 10 Mai 2009

Cérémonie d’Ouverture :Jardins de l’Hôtel de Ville de Dakar

Programme type Dakar – rue 17 x 22 Médina. Matinée : 10-12 heures – public scolaire petites classes

1. Groupe RITI (Aynabé Africa)

2. Seydi SY (conteur wolof)

3. Dieynaba Gueye NDIAYE (Sénégal-conteuse )

4. KHADAFI (Sénégal-chanteur traditionnel)

5. Mame Yakhi LALO (Sénégal-conteur )

6. Bouna Bocoum et les Ambassadeurs (Sénégal-groupe de danse pulaar)

PAUSE

Après-midi : 15-17h30- public adolescents et tous publics

1. Fama GUEWEL (Sénégal-raconteuses/danseuses traditionnelle)

2. Serigne FALL (conteur saint Louisien) 3. Les Tambours du Désert (Sénégal)

4. Manféi¨OBIN (Cote d’Ivoire-conteur )

5. Mbatt SARR (chanteuse sérère)

6. FOU MALADE (Sénégal-rappeur )

PAUSE

Soirée : 20h-23 heures- tous publics

1. Sidy Bailel THIAM

2. Nacer KHEMIR (Tunisie-conteur )

3. Ndeye DIOUF (Sénégal-chanteuse )

4. Hamadi AISSA DIOL (Sénégal-raconteur pulaar)

5. Ben ZIMET et la Bamba du Soir (France-Sénégal-chants yiddish, musiques pulaar et mandingues)

6. Ndeye Marie Ndiaye GAWLO (Sénégal-chanteuse )

7. Babacar Mbaye Ndaak (Sénégal-conteur )

8. Henri CAZAUX (France-conteur )

9. Chorale de Cambérene(Sénégal)

10. Groupe SYLLABA (danseurs sénégalais)

Présentation et maître de cérémonie : Massamba GUEYE

 

b. Programme type Dakar : Parcelles Assainies - Matinée : 10-12 heures – public scolaire

1. Sidibé SYAKA (Mali-chanteur )

2. El Hadj Dame MBAYE (Sénégal-conteur )

3. Les Tambours du Désert (Sénégal)

4. Soda Mama FALL (Sénégal-chanteuse)

5. Serigne FALL(Sénégal-conteur)

6. FOU MALADE(Sénégal-rappeur)

PAUSE

Après-midi- 15 heures-17h30 :

public scolaire adolescents-tous publics

1. Mbatt SARR (chanteuse sérer)

2. Jorus MABIALA (Congo-conteur)

3. Ibrahima MBAYE (Sénégal-raconteur)

4. Les Danseurs de Germaine ACOGNY (Sénégal)

5. Les Frères CABA (percussions sénégalaises)

6. KHADAFI (Sénégal-chanteur traditionnel pulaar)

PAUSE

Soirée : 19 h-23 heures – tous publics.

1. Chorale Julien JOUGA (Sénégal)

2. Diane FERLATTE (USA-conteuse afro-américaine)

3. Ben ZIMET et la Bamba du Soir (France-Sénégal-chants yiddish, musiques pulaar et mandingues)

4. Daba SEYE (Sénégal-chanteuse)

5. Professeur Ibrahima SECK (Sénégal)

6. Groupe SYLLABA (danseurs sénégalais)

7. FOU MALADE (Sénégal-rappeur)

8. Chorale de Cambérene (Sénégal)

9. Sidi Baile THIAM (Sénégal-chanteur)

9. Doudou Ndiaye ROSE (Sénégal-percussions)

NB : Les programmes des Parcelles Assainies et de la rue 17 x 22 Médina sont valables pour Niary Tally & Ouakam

Programme type GOREE

Vendredi 15 mai 2009

Matinée : 10h-12 heures-

public scolaire petites classes et tous publics

INAUGURATION-Discours-

1. Commissaire Yande Codou Séné (Sénégal -percussions)

2. Ibrahima MBAYE (raconteur sénégalais)

3. Nacer KHEMIR (Tunisie-conteur)

4. les RITI (Sénégal-musiciens traditionnels)

5. Bouna BOCOUM et les Ambassadeurs (danseurs pulaar)

PAUSE

Après-midi- 15h-17 heures-

public adolescents scolaires et tous publics

1. Les Frères Caba-(Sénégal-percussions)

2. Sylvain KODJO-MEHOUN (Togo-conteur)

3. Siaka SIDIBE (Mali-chanteur)

4. Dieynaba GUEYE (Sénégal-conteuse)

5. Henri CAZAUX (France-conteur)

6. Les danseurs de Germaine ACOGNY (Sénégal)

7. KHADAFI (Sénégal-chanteur traditionnel)

8. Dimi Mint ABBA (Mauritanie- chanteuse)

PAUSE

Soirée – 19h-23 heures : tous publics

1. Chorale JULIEN JOUGA (Sénégal)

2. Sidy Bailel THIAM (Sénégal-chanteur)

3. Diane FERLATTE (USA-conteuse)

4. Ben ZIMET et la Bamba du Soir (France-Sénégal-chants yiddish, musiques pulaar et mandingues)

5. Professeur Lamane MBAYE (Sénégal)

6. Adja Khar Mbaye Ma DIAGUA(Sénégal)

7. Groupe SYLLABA (Sénégal-danses)

8. Sani BOUDA (Niger-conteur)

9. FOU MALADE (Sénégal-rappeur)

Programme GOREE : samedi 16 mai 2009

-matinée : 10h-12 heures : public scolaires et tous publics

1. Les Tambours du DESERT (Sénégal)

2. SEYDOU SY (Sénégal-conteur)

3..Groupe Gobi THIAM (pulaar)

4. Groupe SYLLABA (Sénégal-danses)

5. Ibrahima MBAYE (Sénégal-comédien)

6. Henri CAZAUX (France-conteur)

PAUSE

Après-midi 15 h-17 heures –

public scolaires et tous publics

1. Sana Kouyaté(Mali-raconteur)

2. Sani BOUDA (Niger-conteur)

3..Comiser YANDE (Sénégal-percussions)

4. Aïcha MBAYE (Sénégal)

5. Babacar MBAYE Ndaak (Sénégal-conteur)

6. SODA Mame Fall (Sénégal-comédienne)

7. Homéro FONSECA (Cap Vert-chanteur)

PAUSE

Soirée- 19h-23 heures : tous publics

1. Les RITI (Sénégal-musiciens traditionnels)

2. Chorale de CAMBERENE (Sénégal)

3. Nacer KHEMIR (Tunisie-conteur)

4. Ndeye Marie NDIAYE GAWLO(Sénégal-griotte)

5. Professeur Penda MBOW (Sénégal)

6. Ben ZIMET et la Bamba du Soir (France-Sénégal-chants yiddish, musiques pulaar et mandingues)

7. Groupe SYLLABA (Sénégal-danses)

8. Babacar Mbaye NDAAK (Sénégal-conteur)

9. Dimi Mint ABBA (Mauritanie-chanteuse)

10. BABA MAAL (Sénégal-chanteur)

Présentation et maître de cérémonie :

Massamba GUEYE (Sénégal)

 

Programme GOREE dimanche 17 mai 2009

-matinée : 10h-16 heures : public scolaires et tous publics

1. Les Tambours du DESERT (Sénégal)

2. Henri CAZAUX (France-conteur)

3..Babacar Mbaye Ndaak (Sénégal-conteur)

4. Goby THIAM (Sénégal-chanteur)

5. Ibrahima MBAYE (Sénégal-comédien)

6. Ndeye DIOUF (Sénégal-chanteuse)

7. Daba SEYE (Sénégal-chanteuse)

8. Bouna BOCOUM & les Ambassadeurs (Sénégal-groupe de danse pulaar)

9. Mbatt SARR (Sénégal-chanteuse-)

10. Ben ZIMET et la Bamba du Soir (France-Sénégal-chants yiddish, musiques pulaar et mandingue)

Programme SORANO dimanche 17 Mai 2009

Soirée : 19h 30 – 22h 30

Aynabé Africa (Sénégal-riti)

Ibrahima MBAYE (Sénégal- comédien)

Jacqueline Scott-LEMOINE (Haïti-Sénégal-comédienne)

Hamady Aissa DIOL (Sénégal-diseur pulaar)

Seydou SY (Sénégal-conteur wolof)

Doudou Ndiaye Rose et la chorale Julien Jouga(Sénégal-invités d’honneur)

Ben ZIMET & la Bamba du Soir(France-Sénégal-chanteur)

Homéro FONSECA(Cap-Vert-chanteur)

Les danseurs de Germaine ACOGNY(Sénégal)

Diane FERLATTE (USA –conteuse afro-américaine)

Nasser KHEMIR(Tunisie-conteur)

Dimi Mint ABBA (Mauritanie-chanteuse)

Babacar Mbaye NDAAK (Sénégal -conteur)

Mame Yakhi LALO (Sénégal -conteur)

Ballet National La Linguère (Sénégal)

Khar Mbaye Madiaga (Sénégal-chanteur)

Baba MAAL (Sénégal -invité d’honneur)

Le Groupe SYLLABA (Sénégal-danseurs)

Maître de Cérémonie :

Massamba GUEYE (Sénégal)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CETTE PAGE SERA CONSACREE A LA COUVERTURE DE L'EVENEMENT.




Nous en présenterons certains sur le site. 
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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 13:32




Dédicace à la librairie "4 Vents " avec les élèves du WACA ( West African College of the Atlantic)

 

 


Hubert Haddad ? Une vie de lecture, d’écriture et de voyages. Une voix douce…


«  L’imagination est la source de toutes les utopies dont notre réalité ne saurait etre qu’une provisoire concrétisation. »



Avec le Président Abdou Diouf Secretaire général de la Francophonie


BIOGRAPHIE

·        Né en Tunisie en 1947

·        Suis ses parents en exil en France

·        Père : marchand forain

·        Mère : Algérienne. Elle souffre de troubles de l’identité.

·        Instituteur, éducateur, journaliste

·        Fonde à 20 ans une revue de poésie «  Le point d’etre » ( tendance surréaliste)

·        C’est un romancier, un poète, un nouvelliste, un dramaturge et un essayiste.

·        Il anime des ateliers d’écriture dans les écoles, les prisons et les hopitaux.



BIBLIOGRAPHIE

Romans

  • Un rêve de glace (1974, réédition en 2006).
  • La Double conversion d'Al-Mostancir.
  • Oholiba des songes (1985, réédition en 2006)
  • Le Ventriloque amoureux (2002).
  • La Cène (1975, réédition en 2005)
  • Palestine (2007)

Autres ouvrages

  • Petits Sortilèges des amants (poésie, 2001)
  • Le Cimetière des poètes
  • Le Nouveau Magasin d'écriture (Zulma, 2006)
  • Le Nouveau Nouveau Magasin d'écriture (Zulma, 2007)



Récompenses

 


 

CF. Blog de Hubert Artus - RUE 89 _ Interview de Hubert Haddad sur " Palestine "

 _" Pourquoi HEBRON?

_" Hébron, c'est le drame Palestinien. C'est tout l'enjeu du conflit: la deuxième ville sainte du Judaisme et la troisième ville sainte de l'Islam. Une ville avec un mur comme Berlin. Cette ville donne un éclairage étonnant, plus que Jérusalem.

_
Ecrire sur la guerre ça représente quoi pour vous?

_ " La guerre, c'est la précipitation...
 


Qui est HUBERT ARTUS ?


HUBERT ARTUS _ Blog RUE 89



Je suis journaliste
et chroniqueur littéraire depuis dix ans. J'ai travaillé et travaille toujours en presse écrite, radio et télé. Mes spécialisations sont les romans français et anglo-saxons, ainsi que le polar.

Je suis également programmateur et « modérateur » pour différents salons du livre, festivals littéraires ou salons littéraires :  salons du livre de Paris et Bruxelles, quais du Polar à Lyon, Etonnants Voyageurs à Saint-Malo, America à Vincennes, Festival international du roman noir de Frontignan, etc.



Consulter le blog de Hubert Artus pour écouter cette interview de HUBERT HADDAD

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 15:45

 

 

 

 

 DEDICACE  A LA LIBRAIRIE " 4 VENTS" de DAKAR

 

LE PRIX NOBEL

 

 

      Le Prix Nobel de littérature récompense un écrivain dont l’œuvre est censée avoir apporté une contribution majeure à l’humanité dans les domaines du savoir, de l’art et de la culture.

Il avait été crée par testament en 1901 par un chimiste Suédois, Alfred Nobel.

C’est un prix considéré comme le plus prestigieux et le plus médiatique du monde. Il assure au bénéficiaire une promotion, une renommée internationale et une aisance financière (10 millions de couronnes suédoises soit 1,02 millions d’Euros).

 

 

 
J.M.G. Le Clezio

 
 
L’écriture est une question de vie conditionnée par un besoin intérieur.

« De deux choses l’une : on risque de se faire avaler par la littérature ou par soi-même. Si on se fait avaler par soi-même, on devient fou. Si on se fait avaler par la littérature, on devient écrivain. »

 

Ecrire ?  « Etre à la fois ici et ailleurs, appartenir à plusieurs histoires. »

 

Pourquoi écrire ? «  Lorsque j’ai commencé à écrire, j’écrivais pour le seul plaisir de raconter des histoires. Maintenant, j’écris pour une autre raison. Au fond, j’écris pour savoir qui je suis. »

 

 La contestation, la dénonciation de la société urbaine, la remise en question du monde occidental, la diversité et la mondialisation sont les thèmes quasi permanents de l’œuvre de Le clézio.

 

 


BIOGRAPHIE

 

Ø     1940 – Naissance à Nice – Fils de Raoul Le Clézio (chirurgien, spécialiste en maladies tropicales) et de Simone Le Clézio, sa cousine germaine.

Ø     Issu d’une famille Bretonne émigrée à l’Ile Maurice au XVIIIème siècle.

Ø     1948 – Rejoint son Père au Nigeria.

Ø     1950 – Retour à Nice

Ø     Etudes à Nice puis à Aix-en-Provence, à Londres, à Bristol.

Ø     1961 – Mariage avec Rosalie Piquemal

Ø     1963 -  Devient célèbre à 23 ans avec son premier roman le Procès-verbal  couronné par le Prix Renaudot

Ø     1964 – Mémoire pour un diplôme d’études supérieures sur le thème de la solitude dans l’œuvre d’Henri Michaux.

Ø     1967 – Service national en Thaïlande en tant que coopérant. Il est expulsé pour avoir dénoncé la prostitution enfantine.

Ø     Envoyé au Mexique. Y étudie le Maya, le Nahuatl, le Yucatan.

Ø     De 1970 à 1974, vit chez les indiens Emberras, waunanas au Panama.

Ø     1975 – Remariage avec Jémia, originaire du Sahara occidentale

Ø     1983 – Thèse d’histoire sur la mythologie Maya à l’Institut des études mexicaines de Perpignan.

Ø     Enseigne à l’université de Bangkok, de Mexico, de Boston, d’Austin, d’Albuquerque.

Ø     1990 – Fonde avec Jean Grosjean la collection « L’Aube des Peuples » chez Gallimard dédiée à l’édition des textes mythiques et épiques, traditionnels ou anciens.

Ø     2000 – Histoire de la Corée, la mythologie, les rites chamaniques. Il est aussi professeur à l’université d’Ewha.

Ø     2007 – Signe le Manifeste pour « Une littérature-monde » qui invite à la reconnaissance des auteurs dits «  francophones »

Ø     2008 – Prix Nobel de littérature.

Ø     2009 – Officier de la Légion d’honneur.







CONTRIBUTION DE M. ALPHA SY ( Professeur de philosophie à Saint Louis)_ Café philosophique au prytannée militaire de Saint-Louis.

SYNTHESE CAFE PHILO DU 21 FEVRIER 2008

 

Exceptionnel,  ce mémorable Café philo du 21 février 2009 l’aura été, sous bien des rapports. D’abord, au registre des invités : en plus de Jean Marie Le Clézio et de Hubert Ibrahim Haddad, respectivement, lauréat du Prix Nobel 2008  et  du Prix des  Cinq Continents, le DEMSG du Ministère de l’Education nationale, le directeur des Arts du Sénégal, une forte délégation de l’O. I. F, des professeurs des universités Cheick Anta Diop de Dakar et  Gaston Berger de Saint-Louis et Monsieur Christian Valentin ont remarquablement participé à ce banquet.

Exceptionnel aussi, de par le site qui a abrité cette manifestation : une école militaire où des élèves d’une douzaine de nationalités y sont à l’apprentissage des savoirs et savoirs faire que requiert le développement de l’Afrique.

Enfin, exceptionnel  de par  le défi à relever : mettre à profit l’expertise avérée des illustres invités tout en s’évertuant à préserver l’esprit du café philo à savoir rester autant que faire se peut dans la question.

Après les chaleureux mots de bienvenue du Colonel Commandant Souleymane Thioune du Prytanée Militaire de Saint-Louis, le directeur de l’Institut Culturel et Linguistique de Saint-Louis, Didier Moniotte, a tenu  à exprimer sa profonde gratitude à l’O. I. F et au Colonel Commandant du prestigieux Etablissement scolaire. Dans le même mouvement,  il a tenu à rappeler l’objectif de ce banquet mensuel  initié depuis novembre 2007 par son Institut et régulièrement animé par le philosophe- écrivain Alpha Amadou Sy. Leur succédant, le professer de Lettres, Charles Camara, s’est brillamment adonné au redoutable exercice de présentation de J M Le Clézio et de H I Haddad.

Dés les premières prises de paroles, il a été loisible de noter que les interrogations portaient, pour l’essentiel, sur la question de l’Autre et ses corollaires, à savoir la mondialisation, le dialogue des cultures et l’identité. A la question à quoi servent les identités, Hubert Haddad dira que la quête de l’altérité suppose l’affirmation d’un soi. Et cette affirmation de soi, en tant que moment incontournable, peut être hypothéquée par la guerre à même d’être à l’origine de cette terrible expérience qu’est la perte de la mémoire, en pensant sans doute à ce personnage de Palestine : cet otage qui  se perd en perdant ses repères.

 A Le Clézio, qui partage avec le lauréat du Prix des  Cinq Continents cette même aversion de la guerre, de répondre aux questions des uns et des autres en parlant comme  s’il écrivait : des anecdotes croustillantes puisées  dans son impressionnante expérience du monde et des hommes non sans disserter sur l’Autre comme une sorte de  dédoublement du moi.

Reviendra la récurrente question : à quoi sert la philosophie qui s’attache davantage aux questions qu’aux réponses ?

Il en est de la philosophie comme de  la vie, précisera l’animateur. L’existence,  elle-même,  sollicite des réponses qui ne sont jamais définitives, elles sont, toujours, de l’ordre du relatif. Cependant, contrairement à la vie, la réflexion, elle, on peut la suspendre. Aussi  proposa- t-il de lever la séance et de se donner rendez- vous le samedi 21 mars, sur la parvis de l’Institut Culturel et Linguistique Jean Mermoz pour …relancer le débat.






NOTE DE LECTURE (Présentée par Mme Marie Louise SOCK à l'émission littéraire télévisée «EMPREINTES» de M. Sada Kane - Canal Info)

 



(Onitsha,  paru en 1991 est une version romancée du séjour de Jean Marie Gustave Le Clézio en           A frique.)

  L’Africain est un récit autobiographique. L’homme, un écrivain de 64 ans, va à la rencontre de son père dans un voyage initiatique, celui qui fit de lui un écrivain à l’age de 8 ans.

Français, Mauricien, il a vécu les premières années de la vie pendant la guerre. Avec sa Mère et sa Grand-mère, il vit dans un deux pièces à Nice. En 1948, Il va rejoindre son père à Port Harcourt, au Nigéria.

Ce Père, médecin, spécialiste de maladies tropicales, photographe amateur, s’est retrouvé séparé de sa famille par la guerre. Le voyage, fait en bateau, est long, très long. L’enfant découvre les cotes de la mystérieuse A frique qui lui est inconnue. Dans des cahiers d’écolier, il imagine le continent et noircit des pages et des pages. Deux récits naissent de ces moments de solitude :

_ Un long voyage

_ Oradi noir

    A son arrivée, son père : le pantalon trop court, large… Ce n’est plus qu’un homme usé, vieux, irritable qui découvre ses enfants déjà grands et en souffre. Pour l’enfant qui a vécu les affres de la guerre, l’Afrique c’est la libération. Il découvre le plaisir de courir pieds nus, de casser des termitières… Ce bonheur dure deux longues années.

En 1950, la famille rentre à Nice. Le Père vit ce retour en exilé. Il se sent mal, ne s’intègre pas à la société. Ce n’est plus qu’un survivant.

Le Clézio regrette de ne pas avoir su lui donner l’amour qu’il méritait, de pas l’avoir compris.

Un beau récit que l’on reçoit comme une confidence.

BIBLIOGRAPHIE

- Le Procès-verbal (roman, 1963)



- La Fièvre (nouvelles, 1965)
- Le Déluge (roman, 1966)
- L'Extase matérielle (essai, 1967)
- Terra Amata (roman, 1967)
- Le Livre des fuites (roman, 1969)
- La Guerre (roman,1970)
- Les Géants (roman, 1973)
- Voyages de l'autre côté (nouvelles, 1975)




- Les Prophéties du Chilam Balam (version et présentation de Le Clézio (76)
- Vers les icebergs (essai, 1978)
- Mondo et autres histoires (nouvelles, 1978)
- L'Inconnu sur la Terre (essai, 1978)
- Voyage au pays des arbres (jeunesse, 1978)




- Désert (roman, 1980)


- Trois Villes saintes (essai, 1980)
- La Ronde et autres faits divers (nouvelles, 1982)
- Relation de Michoacan (version et présentation de Le Clézio, 1984)
- Le Chercheur d'or (roman, 1985)



- Voyage à Rodrigues (roman, 1986)
- Le Rêve mexicain ou la pensée interrompue (essai, 1988)
- Printemps et autres saisons (nouvelles, 1989)
- Sirandanes (nouvelles, 1990)
- Onitsha (roman, 1991)
- Étoile errante (roman, 1992)
- Diego et Frida (biographie, 1993)
- La Quarantaine (roman, 1995)
- Poisson d'or (roman, 1997)
- Révolutions (roman, 2003)
- L'Africain (récit, 2004)
- Ourania (roman, 2005)
- Ritournelle de la faim (roman, 2008)

 

 




Prix et récompenses

 

 

 

Livres pour la jeunesse


Discours et conférences

 

 

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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 15:06


    
Un hommage au poète Jean Tardieu

     






                











    Du 02 au 15 mars 2009_ Fete de la poésie_

Vous voulez rire ? Oui sans doute, les poètes aussi : de tout, du monde, d'eux-mêmes, de la bêtise !

Le Printemps des poètes vous invite donc à décliner la poésie dans tous les rires possibles ! 
 


Une place sera laissée aux productions d'élèves de différents établissements de Dakar... et du monde!

A vos stylos et contactez moi par le biais des commentaires en bas de page.


JEAN TARDIEU

Nous voulons nous étourdir à force de lampes et de bruit. Tous nos livres, toutes nos actions ne sont remplis que du fracas des jours. Pourtant ce qui nous gouverne - instincts, imagination, rêves, passions, pouvoir créateur - plonge dans une ombre sans contrôle. Nous implorons, nous espérons la lumière, alors que, par un effet contradictoire, cette obscurité qui nous terrifie nous alimente puissamment.
Mais il y a autre chose. Cette nuit si terrible apparaît bénéfique si nous l'embrassons, les yeux ouverts, dans la vérité du regard."
Jean Tardieu in Obscurité du Jour, 1974.




      PROGRAMME OFFICIEL DU PRINTEMPS DES POETES D'AFRIQUE ET D'AILLEURS EDITION 2009 ( Pour la France)


Appel aux Poètes,

Dans le cadre de 6e Printemps des Poètes des Afriques et d' Ailleurs ,qui aura lieu du 2 au 15 mars 2009, l' association Poètes des Afriques présidée par Thierry Sinda et animée par Moa Abaïd convie les Poètes des Afriques et d' Ailleurs de tous horizons à se  joindre à nous pour de festives scènes ouvertes néo-négritudiennes pimentées et tam-tamées dont certaines auront lieu dans le plus vieux temple de la poésie française, à savoir à la Société des Poètes français fondée en 1902 par le Parisien Sully Prudhomme (membre de l' Académie française et Prix Nobel), par le Réunionnais Léon Dierx (élu Prince des poètes à la mort de Mallarmé) et par le Cubain José Maria de Hederia (Membre de l' Académie française).

A côté de ces grandes scènes ouvertes, il y aura des découvertes de poètes émergents et des hommages aux poètes de renom du monde noir.

Parmi les thèmes de conférences-débats déjà  retenus: Les Poètes de la Harlem Renaissance par Samel Légitimus , et Le rire chez les poètes de la négritude par Thierry Sinda.

Parmi les autres lieux  : déjà retenus :La Sorbonne et un restaurant africain ;et envisagés :un loft.

Toute l' équipe vous souhaite de Joyeuses fêtes de fin d' année et une nouvelle année pleine de poésie.

 

    CF. SITE POUR PROGRAMME DETAILLE DU 02 AU 15 MARS ( FRANCE)

www.sangonet.com/infosp/annon/poetesdesafriques-6e-TS.html -


 

 

    RIRES

 

Dépêche-toi de rire
il en est encor temps
bientôt la poêle à frire
et adieu le beau temps.

D’autres viendront quand même                 
respirer le beau temps
c’est pas toujours les mêmes
mais y a toujours des gens.

Sous le premier empire
y avait des habitants
sous le second rempire
y en avait tout autant.

Même si c’est plus les mêmes
tu t’en iras comme eux
tu t’en iras quand  même                                                                                  


tu t’en iras chez eux.

C’est pas moi c’est mes frères
qui vivront après moi
même chose que mon grand’père
qui vivait avant moi.                                    

Même si c’est plus les mêmes
on est content pour eux
nous d’avance on les aime
sans en être envieux.

Dépêche-toi de rire
il en est encor temps
bientôt la poêle à frire
et adieu le beau temps…      

Chanson avec ou sans musique
, (c) Gallimard,

 

 

 

 

 




Conseils donnés par une sorcière

Retenez-vous de rire
dans le petit matin !

N’écoutez pas les arbres
qui gardent le chemin !

Ne dites votre nom
à la terre endormie
qu’après minuit sonné !

À la neige, à la pluie
ne tendez pas la main !

N’ouvrez votre fenêtre
qu’aux petites planètes
que vous connaissez bien !

Confidence pour confidence :
vous qui venez me consulter,
méfiance, méfiance !
On ne sait pas ce qui peut arriver.

Jean TARDIEU

 




lol




Biographie de Jean Tardieu

 

ü     Né le 1 Novembre 1903 à Saint Germain-de-Joux

ü     Une enfance studieuse et bourgeoise à Paris, élève au Lycée Condorcet. Jean Tardieu vit seul avec sa mère tandis que son père est engagé volontaire au front.

ü     Il publie ses premiers écrits dans la revue du lycée.

ü      Il entreprend des études de droit et de lettres qu'il n'achèvera jamais.

ü      Il rencontre Gide, Groethuysen et surtout Roger Martin du Gard qui le prend sous son aîle et contribue à son lancement littéraire.

ü     Après son service militaire, il devient rédacteur pour le magazine professionnel 'Toute l'édition', appartenant à Hachette, en 1932. Il y rencontre Francis Ponge.

ü      A la veille de la guerre, il publie son premier volume de poésie, 'Accents'.

ü      Pendant la guerre il intégre les mouvements de résistance et participe à la diffusion de plaquettes et d'émissions radio clandestines.

ü     'Figures' sera son premier succès littéraire d'envergure. Tout en travaillant à la radio, il développe son oeuvre dans différentes directions, s'essayant à la critique littéraire et artistique, à la poésie et au théâtre.

ü     Mort le 27 janvier 1995 à Créteil, Val de Marne.

Tout "Jean Tardieu" sur alapage. 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

  • Œuvres, édité chez Gallimard dans la collection Quarto, retrace le parcours littéraire, biographique et bibliographique de Jean Tardieu.
  • Le ciel a eu le temps de changer, correspondance 1922-1944 de Jean Tardieu avec l'universitaire et étruscologue Jacques Heurgon, 272 pages, 2004

Poésie aux éditions Gallimard :

  • Accents
  • Le Témoin invisible
  • Jours pétrifiés
  • Monsieur Monsieur


  • Une voix sans personne

  • Choix de poèmes
  • Histoires obscures
  • Formeries
  • Comme ceci comme cela
  • Margeries / poèmes inédits 1910-1985.
  • Da capo
  • La Part de l'ombre
  • L'Accent grave et l'accent aigu
  • Poèmes à voir
  • Œuvres , collection Quarto.

Prose aux éditions Gallimard :

  • Figures
  • Un mot pour un autre
  • La Première Personne du singulier
  • Pages d'écriture
  • Les Portes de toile
  • Le Professeur Froeppel
  • Les Tours de Trébizonde
  • On vient chercher Monsieur Jean
  • Le Miroir ébloui
  • Lettre de Hanoï
  • L'Amateur de théâtre.

Théâtre aux éditions Gallimard :

  • Théâtre de chambre
  • Poèmes à jouer

  • Une soirée en Provence ou Le Mot et le cri
  • La Cité sans sommeil

  • La Comédie du langage, suivi de La Triple Mort du client
  • La Comédie de la comédie
  • La Comédie du drame
  • La Sonate et les trois messieurs ou Comment parler musique
  • Finissez vos phrases

Éditions illustrées chez Gallimard :

  • Jours pétrifiés / avec six pointes sèches de Roger Vieillard.
  • L'Espace de la flûte / poèmes, variations sur douze dessins de Pablo Picasso.
  • Conversation Sinfonietta / essai d'orchestration typographique de Massin.

Livres illustrés pour enfants aux éditions Gallimard :

  • Il était une fois, deux fois, trois fois... ou la table de multiplication mise en vers, illustrations d'Élie Lascaux.

Chez d'autres éditeurs :

  • Le Fleuve caché (J. Schiffrin & Co.).
  • Poèmes (Le Seuil).
  • Les Dieux étouffés (Seghers).
  • Bazaine, Estève, Lapicque / en collaboration avec André Frénaud et Jean lescure (éd. Louis Carré).
  • Le Démon de l'irréalité (Ides et calendes).
  • Charles d'Orléans (PUF).
  • Le Farouche à quatre feuilles / en collaboration avec André Breton, Lise Deharme et Julien Gracq (Grasset).
  • De la peinture abstraite (Mermod).
  • Jacques Villon (Carré).
  • Hans Hartung (Hazan).
  • Hollande (Maeght).
  • C’est-à-dire (éd. G.R.).                                                                                   
  • Déserts plissés (Bolliger).
  • Obscurité du jour (Skira).
  • Un monde ignoré (Skira).
  • Le Parquet se soulève (Brunidor-Apeïros).
  • L'Ombre la branche (Maeght).
  • Des idées et des ombres (R.L.D.).
  • Un lot de joyeuses affiches (R.L.D.).
  • Carta Canta (chez Lydie et Robert Dutrou).
  • Causeries devant la fenêtre, entretiens avec Jean-Pierre Vallotton (PAP).
  • Conversation (poésie)

 





Les erreurs

(La première voix est posée, polie, maniérée et
prétentieuse; l’autre est rauque, méchante et dure.)



Je suis ravi de vous voir
bel enfant vêtu de noir.


__ Je ne suis pas un enfant
je suis un gros éléphant.


Quelle est cette femme exquise
qui savoure des cerises?


__ C’est un marchand de charbon
qui s’achète du savon.


Ah! que j’aime entendre à l’aube
roucouler cette colombe!


__ C’est un ivrogne qui boit
dans sa chambre sous le toit.

 

Mets ta main dans ma main tendre
je t’aime ô ma fiancée!


__ Je n’suis point vot’ fiancée                                         
je suis vieille et j’suis pressée
laissez-moi passer!

 

HA HA HA!....
La môme néant



Quoi qu'a dit ? - A dit rin.
Quoi qu'a fait ? - A fait rin.
A quoi qu'a pense ? - A pense à rin.



Pourquoi qu'a dit rin ?

Pourquoi qu'a fait rin ?
Pourquoi qu'a pense à rin ?


- A' xiste pas.

 

JEAN TARDIEU






N'existe pas!?...












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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 14:30

 

      Pourquoi l’Homme a-t-il éprouvé le besoin de créer des mythes ? Sont ils nés du besoin de connaitre le monde, d’en élucider le mystère ou d’une envie de le recréer différent ?

 

       Les mythes de création ou cosmogonies racontent l’histoire du monde, celle de l’homme pour lui tracer une voie à suivre en ce bas monde. Ils situent tous l’avenir de l’homme dans le passé.

 

       Dans ces récits mythiques, il y a des chemins, qui se croisent, s’entrecroisent, s’écartent ou se confondent. Ils sont peuplés de figures divines, humaines, animales, angéliques, démoniaques, féeriques ou monstrueuses. Ces etres vivent des situations extraordinaires, se tirent d’affaire devant des obstacles inattendus, inextricables, rocambolesques parfois.

 Mais ces figures mythiques ont toujours un sens symbolique. Le dragon, le serpent symbolisent une épreuve courante, quotidienne à laquelle il faut faire face. Les sirènes représentent la tentation. La chimère ? C’est le reve utopique. Tous les habitants du pays du mythe représentent une partie de nous-mêmes.

 

    Le mythe veut aussi dire qu’il n’y a pas de frontières entre le monde humain, le monde animal, tous deux appartenant au meme ensemble vivant. Humains, animaux et végétaux deviennent consanguins. On pourrait meme aller jusqu’au monde des étoiles puisque nombre de héros et héroines accèdent à l’immortalité sous forme de constellation.

Dans les mythes grecs, égyptiens, les dieux revetent une forme animale pour apparaitre aux yeux des hommes. Quelle leçon de modestie et de grandeur !

 

 

 

LA DEESSE TERRE

 

         Elle préside aux premiers enfantements du monde et n’a cessé de se rapprocher des hommes en se muant en un etre anthropomorphe. Elle devient Femme. Une femme gigantesque, à la dimension de la planète. Sa chair est le sol ; ses os sont les pierres ; ses cheveux, les plantes et les arbres ; son sang, les fleuves qui la parcourent ; sa matrice, les immenses cavernes soutteraines où s’élabore la genèse des etres.

 

        Elle est source inépuisable de vie. Chaque grain, chaque plante possède sa forme, sa fonction, son devenir propre. Les richesses dont elle regorge son exploitées avec sa permission.

 

       Les civilisations agraires ( Sumérienne, mésopotamienne, Grecque ) tiennent la Terre pour la Mère par excellence. Ils prient avant de la blesser avec le soc de la charrue, avant de moissonner.

 

       Nombre de fondateurs ont été abandonnés à la terre à leur naissance. Ils ont été élevé par leur Mère naturelle et grace à son concours, ont eu un destin exceptionnel.

 

        C’est de là que vient le mot Homme. L’Homo est né de l’Humus de la Terre.

 

 

L’EAU

 

 

          Pour que la Terre puisse enfanter, produire, il faut un principe générateur. Il arrive qu’elle enfante elle-même, à partir de sa propre substance, génération spontannée par l’humus, le limon. Mais cette génération n’est pas si spontanée que cela. La Terre, matrice supreme, reçoit la semence de vie et la mène au terme de la maturation. Cette semence est identifiée à la pluie.

 

Dans la plupart des grands mythes de la création du monde, l’eau est un élément existant. Elle correspond au chaos primordial : Apsou Sumérien, Noun Egyptien…


Apsou Dieu de l'eau douce.


     De tous les éléments constitutifs de l’univers : air terre, feu, eau, ce dernier est le seul à etre immatériel et uniforme. C’est un élément doué de pérennité, une fontaine d’immortalité.
Elle prend l’apparence d’un serpent d’un cheval, d’un etre andromorphe : nymphe ou naiade ; d’un etre hybride : centaure.
L’aube, midi, le crépuscule, sont les heures d’apparition des dieux. La source quitte alors son lit pour se meler à la danse de la lumière  et des formes. C’est aussi le pourquoi des eaux curatives et sacrées.

 

 

 

LE FEU

 

Les mythes qui en ralatent l’origine peuvent se grouper en trois catégories :

 

_ Bienveillance et générosité d’un Dieu qui le transmet à l’homme. Cette transmission se fait souvent par l’intermédiaire d’un oiseau. Chez les Grecs, Zeus est le roi des Dieux, le maitre de la foudre, le lanceur d’éclairs.


 Dieu du Tonnerre


_ Don d’un héros bienfaiteur qui le dérobe au ciel pour le transmettre aux hommes. Mais il transmet un feu différent de la foudre. C’est un feu domestiqué, qu’on peut conserver et transporter. Titan le transporte au coeur d’une plante sacrée, la Grande Férule dont la moelle, une fois enflammée, se consume très lentement sans bruler l’écorce qui l’entoure.

                           


                                      LA GRANDE FERULE


_ Par le biais du silex ou du bois male ( Laurier) qu’on fait pivoter sur du bois femelle (grenadier). Certains arbres privilégiés par les dieux recoivent la foudre plus souvent que d’autres (chène).

                  

 LAURIER                                                        GRENADIER



                   

CHENES




LE SOLEIL


 

     Il se lève le matin, se couche le soir. Ce continuel passage de l’ombre à la lumière, de la lumière à l’ombre avec ses phases successives : l’aube, le zénith, le soir, l’homme a mis des siècles à le prendre pour naturel. La permière image qui vient à l’esprit quand on pense au soleil, c’est celle du feu céleste, un immense brasier qui brule dans les profondeurs de l’espace. Mais ce feu, comment brule t il ? D’où tire t il son énergie ? Pourquoi disparait il chaque soir pour renaitre le matin ?

 

       En Egypte, le soleil a toujours joué un role primordial sous le nom de Ré , Amon, Aton et parfois Horus. La barque qui tire le dieu soleil est toute en or, elle est construite par les dieux et est longue 770 coudées. Les étoiles forment son équipage, tous les grands dieux l’escortent car ce Dieu gouverne l’univers.

 

       Chez les Grecs, le char du Dieu Soleil est tiré par des chevaux de feu qui suivent la route étroite du zodiaque parsemée d’épreuves et d’embuches. C’est là aussi, un Dieu juge, législateur supreme, garant de la justice, de l’ordre divin, un roi de l’univers, un roi-soleil…

 

LA LUNE


 

         Différente du soleil, plus proche de la terre, plus petite, rayonnante d’une lumière plus faible, elle joue un role moins majestueux.

 

Elle commande aux forces nocturnes. Elle ne reste jamais intacte. Chaque mois, elle diminue, change de forme, se mue en un croissant aux cornes menaçantes et disparait trois jours pour réapparaitre. Cycle de disparitions et de réapparitions sans fin… Morts et ressurections périodiques.

 

La lune gouverne la mort et l’immortalité. C’est l’astre qui gouverne les épreuves, les calvaires, les initiations avec leur lot de sagesse et de révélations.

 

Les textes les plus anciens, ceux de Summer et ceux de l’Egypte ont exalté les pouvoirs subtiles de la déesse lune. Tout ce qui subit un rythme est associé à la lune : les eaux (marées), les plantes, les femmes, la mort, l’immortalité. Le Dieu lune avait son sanctuaire et ses rites.

 

Le Dieu Osiris, comme la lune, meurt pour ressuciter le 3 eme jour.

 

La Lune, Déesse, séduit les hommes…

 

 

FLEURS ET PLANTES

 

Les fleurs et plantes sont très présentes dans les récits myhtiques.

 

La myrrhe : Myrrha fut transformée en arbre pour avoir provoqué une relation inceste avec son père dont elle était tombée amoureuse. De cette union naquit un fils mais elle le mit au monde avant d’avoir été complètement transformée en arbre.

 





La Jacinthe 
: Jadis blanche, elle est tachée par le sang d’Ajax qui se répandit sur elle et lui donna sa coloration rouge.

 







 

   L’Anémone : Idem pour cette fleur qui, elle, doit sa coloration rouge au sang d’Adonis

 




L’Hibiscus 
:
Quant à lui, est teinté par le sang de la première femme soumise au cycle menstruel.

 



  Les Roses
 : Doivent leur coloration rouge à Aphrodite qui se piqua à une épine.

 













      



                 La Narcisse : Elle cherche dans l’eau le reflet de son ancien visage humain.

 




        La Daphnée
 : Daphnée n’était guère portée vers les hommes. Apollon la vit et tomba follement amoureux. Elle refusa ses avances. Le Dieu la poursuivit. Elle pria Zeus de l’aider. Il la transforma en Laurier Sauvage. Apollon n’en continua point de l’aimer.Le Laurier resta la plante en usage dans les cultes d’Apollon.

 







                        
Les Trembles et les Peupliers
 : Deux soeurs, (Héliades et Méléagrides) pleurent la mort de leur frère (Phaéton et Maléagre). Apollon, ému par leur tristesse, les transforme en arbres frémissants.

 




                                

La Mandragore : Elle serait née du sperme d’un pendu… Elle pousse un cri perçant qui tue celui qui la cueille. Elle favorise les reves prémonitoires et l’Amour.

 

 

 




En savoir plus ? Lire le Dictionnaire amoureux de la Mythologie de Jacques Lacarrière
.

 

 
Jacques  Lacarrière (1925-2005)



ü      Écrivain

ü       Poète

ü      Traducteur (du grec)

ü      Grand voyageur

ü      Né à Limogne en 1925, il a passé toute sa jeunesse à Orléans

ü      licence de lettres classiques à la Sorbonne, à Paris

ü      Parallèlement, il suivait des cours de grec moderne et d'hindi à l'École des langues orientales.

ü      1947, premier voyage en Grèce

ü       Juillet 1950, il part pour la première fois seul en stop. Voyageant la plupart du temps à pied, il est vu comme l'un des précurseurs de la mode de la randonnée, ou des premiers « routards ».

ü      Helléniste passionné, il séjourne en Grèce de 1952 à 1966 et découvre la culture grecque moderne.

ü      La publication de L'été grec dans la collection Terre humaine en 1976 qui le fera connaître comme écrivain.

ü      Mais déjà en 1973, il avait fait paraître Chemin faisant racontant une traversée de la France, un ouvrage qui a été réédité près d'une vingtaine de fois.

ü      Il a publié plusieurs traductions du grec ancien, notamment : Pausanias, Promenades dans la Grèce antique (Hachette, 1978), En cheminant avec Hérodote (Hachette, 1998), Orphée, Hymnes et discours sacrés (Imprimerie nationale, 1995), Sophocle, 'dipe roi, 'dipe à Colone, Antigone (Le Felin, 1994).

ü      Il a aussi contribué à faire connaître en France, en les traduisant, un grand nombre de poètes et prosateurs grecs contemporains parmi lesquels Vassilikos, Taktsis, Séféris, Elytis, Ritsos, Frangias, Prévélakis…

ü       Agnostique déclaré, il a séjourné longuement au Mont Athos et écrit plusieurs livres de spiritualité.

ü      Jacques Lacarrière est mort en septembre 2005 des suites d'une opération banale du genou, lui qui a tant marché tout au long de sa vie. Il était marié à la comédienne d'origine égyptienne Sylvia Lipa. Dans ses dernières volontés l'écrivain a souhaité être incinéré, et que ses cendres soient dispersées en Grèce.

 

 

Bibliographie

Dictionnaire amoureux de la Grèce (Plon, 2001)

Un jardin pour mémoire (Nil, 1999)


La poussière du monde (Seuil, 1998) : roman

Ce bel et nouvel aujourd'hui (Ramsay, 1998) : lectures pour le temps présent

Grèce vue du ciel (Gallimard, 1996)

Visages athonites (le Temps qu'il fait, 1995)

L'enfance d'Icare (Syrmos, 1995)

Les gnostiques (Albin Michel, 1994)

L'envol d'Icare (Seghers, 1993)

Chemins d'écriture (Plon, 1991)

Alain-Fournier, ses demeures (C. Pirot, 1991)


Sourates (Albin Michel, 1990)

Le Livre des genèses (P. Lebaud, 1990))

Ce bel aujourd'hui (Le Grand Livre du Mois, 1989)

La Cappadoce (Hatier, 1988)

À la tombée du bleu (Fata Morgana, 1987)

En suivant les dieux : le légendaire des hommes (Hachette, 1986)


Lapidaire (Fata Morgana, 1985)

Chant profond de la Grèce (LARC, 1982)

Abécédaire du temps passé (Rouge et or, 1982)

Le pays sous l'écorce (Le Seuil, 1996)


Les Inspirés du bord des routes (Le Seuil, 1978)


Gens du Morvan (Chêne, 1978)

L'Aurige : poème (Fata Morgana, 1977)


L'été grec (Plon, 1976)

Chemin faisant (Fayard, 1973) : mille kilomètres à pied à travers la France,


Les Mille et une portes (Balland, 1973) : conte

La Cendre et les étoiles (Balland, 1970)

Promenades à Moscou et à Léningrad (Balland, 1969 )

Promenades dans la Grèce antique (Balland, 1967)

La Grèce des dieux et des hommes (Union latine d'éditions, 1965)

Les Hommes ivres de Dieu (Arthaud, 1961)



 
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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 01:54

 

 




Passionné de contes et mythes de tous pays, chercheur infatigable, véritable connaisseur de la mythologie et de la cosmogonie Yoruba peuple du sud ouest du Nigéria, sa principale source d’inspiration. Il allie une connaissance pointue du sujet, le plaisir de raconter, le sens du conte... Il appelle les écrivains africains à œuvrer dans le sens de la sauvegarde de la tradition orale.


IFA: c'est le nom du Dieu de la divination et de la sagesse. Il désigne aussi un vaste corpus de poèmes divinatoires de plusieurs dizaines de versets conservés par les prêtres-devins d'IFA apellés "Babalawo" c'est à dire littéralement "père des secrets". Ces fameux Babalawo sont les érudits, les savants de la tradition orale des Yoruba; ils sont considérés omme de véritables encyclopédies vivantes cmme l'atteste ce proverbe qui afffirme que:
" Scruter les étoiles ne remplace pas la connaissance d'IFA".
  
 




BABALAWO LISANT SUR UN PLATEAU DE DIVINATION

 
    Louis Camara découvre la mythologie Yoruba dans les ouvrages du photographe et anthropologue  Français Pierre Fatumbi Verger ("Dieux d'Afrique") et du professeur Nigerian Wande Abimbola ( "Sisteen great poems of Ifa").

C'est alors le début d'une recherche passionnée qui va le conduire à la création de fictions littéraires s'inspirant des mythes Yoruba et de poésie orale d'Ifa.


 Son premier ouvrage intitulé "Le choix de l'Ori", qui est une sorte d'allégorie du destin, est publié en 1996 aux Editions Xamal de Saint-Louis et remporte le "Prix du Président de la république pour les Lettres" au cours de la même année.







 

LE CHOIX DE L’ORI_ Conte_ Editions Khamal_ 1996_ Prix du Président de la République pour les Lettres.
Pensées Yoruba, jeu du destin que dévoilent des fils de Dieux curieux d’humanité. L’Ori, c’est la tete, au sens physique, métaphysique et moral.

        


Encouragé par ce succès, Louis Camara poursuit et aprofondit son travail de recherche sur les myhes Yoruba.




L’HISTOIRE D’IYENA OU LES PIEGES DE L’AMOUR _
Roman_ Editions Xamal_ 1998_
   Une poésie divinatoire d'Ifa, un questionnement sur l’Amour et la morale y est présente bien sur, implicite et explicite comme dans tout conte qui se respecte.




KANKAN LE MALEFIQUE_ Un conte pour enfants_ Edité au Canada 2001



LE TAMBOUR D’ORUNMILA ( IFA)_ Roman_ NEA_ Dkr_ 2003

         C’est un recueil de six contes :

               - La querelle du ciel et de la terre

               -Kola et Funmilayo

               -Orunmila et les sorcières

              - Le kolatier d’Olofun

              - Le tambour d’Orunmila

              -Odudua, roi du monde

L'écrivain togolais Kandji Alem n'hésitera pas à qualifier ce recueil de "prouesse intellectuelle" tant l'auteur y fait preuve d'une grande maîtrise de la mythologie Yoruba.



LA TRAGIQUE HISTOIRE D’AGANORIBI_
Editions Kalaama_ Dkr_2005
Un court récit fantastique également tiré de la poésie orale d'Ifa.


2007 _Il pleut sur Saint-Louis _ Un recueil de nouvelles très réalistes, au ton humoristique et parfois caustique qui sont une satire sociale de certaines réalités sénégalaises. Elles marquent une sorte de "retour au pays natal" de l'auteur après son immersion dans le monde Yoruba.
  Ses recherches sur les mythes et la culture de ce peuple se poursuivent. Il mène actuellement une recherche très poussée sur l'écrivain D.O Fagunwa, auteur en 1938 du premier roman écrit en langue Yoruba et ambitionne de le faire connaître au public Francophone. 




AUTRES PRODUCTIONS:

1.  Odoudoua, roi du monde_ Poèmes inédits  

2. _ Louis Camara est lauréat du prix de la Nouvelle décerné par la fondation Léopold Sédar Senghor avec " Le misanthrope et son ombre"_ 1997

 3. 
SAINT LOUIS DU SENEGAL_ Photos Thomas Renaut_ Editions ASA_ Collection « Capitales de la légende » 1999 





 

    
 

BIOGRAPHIE

 

ü     1950_ Naissance à Saint Louis du Sénégal

ü     Etudes primaires et secondaires à Saint Louis

ü     Université à Dakar

ü     Professeur de Lettres à Saint Louis

ü     Détaché à la bibliothèque du Centre de Recherches et de Documentation du Sénégal sis à Saint Louis

 

 

PANTHEON DES DIEUX YORUBAS ( Juste un aperçu )

   Nous noterons que ces memes Dieux se retrouvent à Cuba sous des noms légèrement modifiés mais ils gardent leurs attibuts et leurs pouvoirs. Nous allons en présenter quelques uns.

                  ü      AGERE IFA

       




 














._






  Orisha ou Eshu. Il s'appelle aussi Eleggua_ C'est le Dieu majeur. Il a les clefs du destin en main, ouvre les portes du malheur et du bonheur.















_Oggun_ C'est le propriétaire des métaux_ Le forgeron.










    _   OCHOSI_ Patron des magiciens,  des chasseurs et des pecheurs.  



   










 
_OBATALA_ Créateur de la terre et sculpteur des  hommes .  











                                              
YEMAYA_Mère des eaux. Ses chatiments sont
durs et ses colères terribles. 












_OSHUN_ Déesse de l'Amour, de la féminité, de la rivière. Elle symbolise la coquetterie et la grace féminine. Elle est aussi déesse de la maternité et du mariage.

                                 



 

 

 

 

_ Shango_ Roi des tambours et de la joie. Dieu du tonnere et de la foudre. ( Je n'ai pas pu trouver une image le représentant. C'est partie remise.)



 





_ Ya yansa_ Déesse de l'éclair dans la nuit obscure. Unique femme guérière du  panthéon. Déesse du fleuve Niger, du vent, de la foudre et de la fécondité.

















_Babaya ayé _ Amolu _ Dieu des maladies.


















Toutes les images des Dieux du panthéon yoruba sont prises sur internet.


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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 16:32




Un intellectuel marocain vivant en France, connu pour son engagement contre le racisme. Romancier, essayiste, nouveliste, poète, il fleurte avec plusieurs genres littéraires et ce, avec succés. Dans ses œuvres, des contes, des légendes, des rites maghrébins, des mythes ancestraux… Il a en outre participé à des livres photo, collabore avec des journaux, rencontre élèves et étudiens dans les établissements scolaires. Ses livres sont traduits dans une quarantaine de langues.

 

 

BIOGRAPHIE

 

ü     1944_ Naissance à Fez

ü     1949_ Ecole coranique

ü     1950_ Ecole bilingue franco-marocaine

ü     1955_ Déménagement à Tanger. Il y passe avec succés le certificat d’études

ü     1956_ Lycée Ibn Al Khatib

ü     1959_ Brevet

ü     1963_ Bachelier. Il a étudié au lycée français Régnault. Il commence des études philosophiques à Rabat.

ü     1965 _ Manifestations de lycéens et d’étudiants. Répression. Arrestations.

ü     1966_ Arrestation. Camp disciplinaire de l’armée avec 94 autres étudiants.

ü     1968 _Libération et poursuite des études puis premier poste d’enseignant.

ü     1971 _ L’enseignement de la philosophie est arabisé. N’étant pas formé pour cela, il demande une disponibilité pour faire en France un troisième cycle sur la psychologie.

ü     Septembre 1971_ Arrive à Paris.

 

 

A partir d’ici, sa biographie se mele à sa bibliographie. Il se consacre de plus en plus à l’écriture et s’engage contre le racisme.

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

 

Une bibliographie impressionnante !

 

 

ü     Juin 1972 _ Premier article dans  «  Le Monde ». _ « Technique d’un

                                    viol »

                      _ Cicatrices du soleil_ Poésies_ Collection « Voix » de

                                 Maspéro

ü     1973_ Collaborateur pigiste « Le Monde » _ Service des Livres

ü     1973_ Sept. Harrouda _ Roman_ Denoel



ü     1974_ Série d’artickles sur le pèlerinage à la Mecque.

ü     1975_ Thèse en psychiatrie sociale. _ Jussieu

ü     1975_ La plus haute solitude_ Refusé par les grands éditeurs de Paris_ Puis publié par SEUIL

             _ La réclusion solitaire_ Denoel

ü     1976_ Les amandiers sont morts de leurs blessure _ Poésie_ Maspéro

             _ La mémoire future_ Anthologie poétique

ü     1978_ Micha le Fou, Micha le Sage._ Roman_ Seuil

ü    
1980_ A l’insu du souvenir_ Poésie_ Maspéro

ü     1981_ La prière de l’Absent_ Roman_Seuil

ü     1983_ L’écrivain public_ Autobiographie_ Seuil

ü     1984_ Hospitalité française_ Essai

             _  La fiancée de l’eau_ Théatre_ Actes SUD

ü     1985 _ L’enfant de sable_ Roman_ Seuil

C'est l'histoire de la huitième fille d'un potier marocain qui, humilié par le fait de n'avoir pu engendrer un fils, la fait passer pour un garçon. L'enfant, intelligent, écrit sa souffrance dans des cahiers d'écolier. Il jouit de l'imposture qui lui épargne la soumission et l'humiliation, lot quotidien des femmes. Mais passée l'adolescence, il se rebelle et demande une fille en mariage.















ü    
1987_ La nuit sacrée_ Roman_ Seuil_ Prix Goncourt ;.
                           Ce livre est la suite de l'enfant de Sable, racontant la nuit nuptiale.


ü    
1990_ Jour de silence à Tanger


ü    
1991_ Les yeux baissés_ Roman _Seuil_ Prix des Hémisphères


L'histoire d'une immigration. Petite fille, elle n'y comprends rien. Adolescente, elle renie ses origines et veut s'intégrer à la société française. Adulte, elle retourne sur ses pas.            
 
            

             _ Alberto Giacometti ou Rue d’un seul _ Essai_ Editions Flohic_

                            Réédition Seuil_ 2003

             _ La remontée des cendres_ Poésie

ü     1992_ L’ange avengle_ Nouvelles_ Seuil


ü    
1994_ L’homme rompu_ Roman_ Seuil
Un etre intègre dans une société corrompue. Il accepte un premier pot de vin, puis un second...



            
_ La soudure fraternelle_ Récit







ü    
1995_ Poésies complètes_ Seuil

         
               _ Le premier amour est toujours le dernier_ Nouvelles_ Seuil


           




ü    
1996_ Les raisins de la galère_ Roman_ Collection Orsenna ( Libre)

ü     1997_ La nuit de l’horreur_ Roman_ Seuil

ü     1998_ Le racisme expliqué à ma fille_ Essai_ Seuil  

L'auteur répond aux questions que lui pose sa fille.




   

 



ü    
1999_ L’auberge des pauvres_ Roman_ Seuil

                                Un Marocain reve de devenir écrivain. Pour ce faire, il lui faudrait quitter sa femme, son pays. L'occasion lui est offerte par chance et il part pour Naples où il se met enfin à écrire.

         


ü    
2000_ Cette aveuglante absence de lumière_ Roman_ Seuil

                            1971_ Un coup d'état manqué au Royaume Cherifien du Maroc. Le Roi Hassan II a la vie sauve. L'auteur revient sur l'histoire de la détention de ces putchistes qui a duré 18 ans. Dis ans aprés leur libération, l'un d'eux accepte de témoigner, pas par vengeance mais pour l'Histoire, pour mettre un peu de  lumière sur les atrocités



ü   2002 _ AMOURS SORCIERES _ Roman _Seuil


         


2006_ PARTIR _ Roman_ Seuil 
                         
Un groupe d'étudiants à Tanger se retrouve tous les soirs dans un café d'où on aperçoit les cotes d'Espagne. Ils revent d'un paradis presque à portée de main. L'un d'eux décide de partir. Un drame le dissuade d'essayer la traversée clandestine via le détroit de Gibraltar. Désespéré, il rencontre un homosexuel qui lui propose le voyage, la protection contre une vie en commun.
 









ü    
2008_   Sur ma Mère_ Roman_Seuil

 

 

 



La Mère de l'auteur est atteinte d'une maladie de la mémoire. Elle raconte à son fils un pan de l'histoire de leur famille, de leur ville. Une étrange recomposition, des confidences d'une femme illétrée qui ne parlait jamais d'elle.

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AGENDA



 

 

L'ASSOCIATION DES AMIS DE LA NATURE DE L'UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR ORGANISE UNE JOURNEE DE L'ENVIRONNEMENT LE MERCREDI 08 JUIN A L'UCAD.

 

PROGRAMME:

- EXPOSITION SUR L'OEUVRE DE MICHEL ADANSON

- CONFERENCE SUR LE THEME: LES PLANTES MEDICINALES, MYTHES, CROYANCES, VERTUS ET MEFAITS.

 

 

 

 

 

L'harmonie et la beauté d'un jardin résident dans la diversité de ses fleurs, couleurs et parfums. De la sorte, la beauté de l'humanité réside dans la diversité de ses peuples, de ses couleurs, de ses langues. Telle est la vision des artisans de la paix, pour qui les différences sont une nécessité de vie.


Cheikh Abdoulaye DIEYE ( International Sufi School)






Love will be a colour
Behind a small door
When heart knocks your soul
In love you may fall

Busard























" Si la poésie n'a pas bouleversé notre vie, c'est qu'elle ne nous est rien. Apaisante et traumatisante, elle doit marquer son signe; autrement, nous n'en avons connu que l'imposture."
Andrée Chédid





' Ecrire, c'est très dur, avec de grandes fenêtres de joie "
Andrée Chédid









" ALLER ME SUFFIT "
René CHAR






Sortie le 5 novembre du dernier livre de Dominique de Villepin: "Le dernier témoin", publié chez Plon.


Né d’une conversation de l’auteur avec le cinéaste Luc Besson, ce conte philosophique rapporte l’histoire du survivant d’un incendie planétaire : un arbre qui prend la parole pour transmettre l’histoire de ce qu’il a connu:

"La Terre a été ravagée par le feu. Tout, désormais, est recouvert de cendres et les rares êtres qui subsistent encore n'ont plus grand-chose d'humain.

Seul indice de la splendeur du monde passé, un arbre règne sur les vestiges d'une ville morte. Il est le dernier témoin de ce qu'a été l'humanité et, au milieu du silence, il prend la parole : dans ce monde perdu, il veut sauver ce qui peut encore l'être, et transmettre leur héritage à ces hommes qui n'en sont plus.

En racontant son incroyable destin - indissociable de l'histoire du monde -, l'arbre va tenter de faire comprendre au peuple de cendres ce qu'est la vie et lui rendre ainsi son humanité."

 

En savoir plus sur la bibliographie de l'écrivain DE VILLEPIN ?

Voir SVP article le concernant.










Mme Marie Louise SOCK vient de créer un blog pour l'entreprise " LES LAURIERS" : Management des écoles _ Conseil _ Formation des enseignants.

Si vous désirez le consulter, cliquez sur le lien ci dessous SVP.

   http://leslaurierscosultance.over-blog.com


                                        







Parution le 20 Aout 2009 du nouveau roman de Boubacar Boris Diop.


'Les Petits de la Guenon" est la version française "Doomi Goolo "  publié en 2003 par les éditions Papurus de Seydou Nourou Ndiaye. La version française est l'oeuvre des éditions Philippe Rey (France)

Vous trouverez dans ce blog trois articles sur l'écrivain Boubacar Boris Diop... Bonne lecture...












UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT LOUIS



 


CENTRE DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION DU SENEGAL (CRDS)

 

INVITATION

 

 

La Directrice et le personnel du CRDS vous convient à la conférence sur « De l’actualité de la réflexion philosophique », animée par Monsieur Amadou Alpha SY, Ecrivain, professeur de philosophie Conseiller Pédagogique au Pôle de Formation de Saint-Louis.

 

Mercredi 3 juin 2009 à 15h 30

Lycée Ameth FALL

 

 

 

 

 

 Pont FAIDHERBE de Saint Louis


















 









AGENDA LITTERAIRE ET CULTUREL: Festival du conte à Gorée du 10 au 17 Mai

CF. Article

Cf. Programme sur Dakar et Gorée























 Quand le chant de l'oiseau perce dans le silence
Et que pèse sur lui un vide bien réel
Pleure son âme prise à l'étau de l'absence
Recherchant dans les trilles un petit coin de ciel
L'Oiseau
























 SPLEEN...

Parfums capiteux senteurs enivrantes

Images enfouies dans les replis de ma mémoire

Palimpseste

Sur ma table un Christ

Larmes de sang écarlates

Front pâle lèvres exsangues

Attente

Et le temps d’égrener son long chapelet d’ennui

Et le globe de valser

Et moi de tituber d’ivresse

Flirtant avec le vide

Et j’ai crié ton nom

Crié ma peur 

Tandis qu’hurlait l’écho !

 

Dis, sais tu la couleur du vent

Quand souffle le blues ?

LOU




















  " Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C'est l'oiseau inconnu. Il chante avant de s'envoler."
Les Matinaux(1950)_ René Char




















   "Comment vivre sans inconnu devant soi?"
Fureur et Mystères(1948), Le poème pulvérisé_ René Char
















 " Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront."
Les Matinaux(1950)_ René Char



















   Je n'ai pas peur, j'ai seulement le vertige. Il me faut réduire la distance entre l'ennemi et moi. L'affronter horizontalement."
Feuilets d'Hypnos(1946)_ René Char




















"Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir."
Feuillets d'Hypnos(1946) René Char
















 " C'est bien la pire peine de ne savoir pourquoi, sans amour et sans haine, mon coeur a tant de peine".
Paul Verlaine











 La croisade des enfants

"Pourra t on un jour vivre sur la terre sans colère, sans mépris, sans chercher ailleurs qu'au fond de son coeur la réponse au mystère de la vie? Dans le ventre de l'univers des milliers d'étoiles naissent et meurent à chaque instant où l'homme apprend la guerre à ses enfants."
Jacques Higelin















" Acculmule puis distribue. Sois la partie du miroir de l'univers la plus dense, la plus utile, la moins apparente."
René Char