Ambassadeur de France au Sénégal
BIOGRAPHIE
Né à Bourges le 28 Juin 1952 son père est vétérinaire et sa mère publicitaire à Paris
Départ du Père et il est élevé par ses Grands-parents du côté maternel. À 18 ans, Jean-Christophe Rufin revoit son père par hasard. « J'avais choisi, à Bourges, le premier dispensaire venu pour faire un vaccin. Une jeune femme qui y travaillait m'a demandé mon nom et a blêmi. C'était ma demi-sœur, elle m'a conduit auprès de notre père. Nos rapports ne furent jamais très bons »
Il fréquente à Paris les Lycées Janson-de-Sailly et Claude-Bernard
Faculté de médecine de la Pitié Salpêtrière
Institut d’études politiques de Paris
En 1975, admis au concours d’internat à Paris et travaille à l’hôpital Rothschild
Voyageur
Médecin
Ecrivain
Diplomate français. En 1976, il est coopérant en Tunisie
Membre de l’académie française
Ancien directeur d'Action contre la faim
Ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie
Carrière dans la diplomatie
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En 1980, conseiller du secrétaire d'État aux Droits de l'homme.
De 1989 à 1990, il s'expatrie au Brésil pour deux années comme attaché culturel et de coopération près l'ambassade de France.
En 1993, il entre pour deux ans au cabinet de François Léotard, ministre de la Défense, comme conseiller spécialisé dans la réflexion stratégique sur les relations nord-sud.
Directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques entre 1996 et 1999
E n 1995, après la naissance de Valentine, son troisième enfant né le 3 février, il quitte le ministère de la Défense et devient attaché culturel au Nordeste brésilien.
Le rapport Rufin ("Chantier sur la lutte contre le racisme et l'antisémitisme") sort le 19 octobre2004, dans lequel il attire l'attention sur l'antisémitisme, qui n'a pas, selon lui, à être fondu dans le racisme ou la xénophobie en général.
Le 3 août2007, il est nommé ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie Lors du premier semestre 2008, il a participé avec les agents de la DGSE à la
traque des fuyards d'Al-Qaïda après l'assassinat des touristes français en Mauritanie. En décembre 2008, il déclare lors d'une conférence de presse : "Au Sénégal, il est très
difficile de garder des secrets. Tout le monde sait tout, où tout le monde croit tout savoir, donc dit n’importe quoi, et donc nous préférions dire les choses comme elles sont, le dire de façon
transparente". Cette remarque ne passera pas inaperçue, tant et si bien que la vice-présidente du Sénat, Sokhna Dieng Mbacké, lui demande des excuses publiques pour ces propos
«choquants, voire méprisants et insultants». L'ambassadeur publiera aussitôt un communiqué dans lequel il insiste sur «le caractère ironique et affectueux» de ces paroles
«tenues sur le ton de la plaisanterie».
Jean-Christophe Rufin est élu à l'Académie française le 19 juin·2009
CARRIERE DANS LA MEDECINE
Interne (1975-81)
Chef de clinique et Assistant des hôpitaux de Paris (1981-83)
Attaché (1983-85) des hôpitaux de Paris.
En 1981, il devient chef de clinique et assistant des hôpitaux de Paris, puis attaché des hôpitaux de Paris en 1983 pour deux ans.
Il reprend la médecine à l'hôpital de Nanterre (1994-1995)
Il est à l'hôpital Saint Antoine (1995-1996).
En 1997, il rentre en France pour diriger un pavillon de psychiatrie à l’hôpital Saint-Antoine à Paris.
Président d'ACF (Action Contre la Faim) à partir de2002, il quitte ses fonctions en juin 2006 pour se consacrer davantage à l'écriture. Il reste cependant président d'honneur de cette ONG.
Comme médecin, il est l'un des pionniers du mouvement humanitaire « Médecins sans frontière ». Pour MSF il a dirigé de nombreuses missions en Afrique de l’Est et en Amérique latine
En 1985, Jean-Christophe Rufin devient le directeur médical d'Action contre la faim (ACF) en Ethiopie
Entre 1994 et 1996, il est administrateur de la Croix Rouge française
BIBLIOGRAPHIE
- Le Piège humanitaire. Quand l'humanitaire remplace la guerre, éd. J.-Cl. Lattès, 1986
L'Empire et les nouveaux barbares, éd. J.-Cl. Lattès, 1991. Nouvelle édition revue et augmentée - J.-Cl. Lattès, 2001. Un essai de politique internationale qui compare l’Occident à l’Empire romain menacé par les barbares. « Aujourd’hui, c’est l’Est qui demande des aides pour son développement. Quant au Sud, il s’arme maintenant contre le Nord. »
La Dictature libérale, éd. J.-Cl. Lattès, 1994 prix Jean-Jacques Rousseau 1994
L'Aventure humanitaire, éd. Gallimard, 1994
Géopolitique de la faim : Faim et responsabilité, éd. P.U.F., 2004.
Un léopard sur le garrot, éd. Gallimard., 2008.Autobiographie. En Folio n° 4905 (ISBN 2-07-035991-2)
Romans
L'Abyssin, éd. Gallimard, 1997 , ISBN 2-07-074652-6 , Prix Goncourt du premier roman et le prix Méditerranée. 300 000 exemplaires vendus et 19 traductions
Sauver Ispahan, éd. Gallimard, 1998.
Les Causes perdues, éd. Gallimard 1999, prix Interallié 1999, Prix littéraire de l'armée de terre - Erwan Bergot 1999. Réédité avec le titre Asmara et les causes perdues en Folio
Rouge Brésil, éd. Gallimard, 2001,ISBN 2-07-030167-2,Prix Goncourt 2001. En Folio n° 3906
Globalia, éd. Gallimard, 2004. En Folio (ISBN 2-07-030918-5)
- La Salamandre, éd. Gallimard, 2005. En Folio (ISBN 2-07-032876-7) ·
Le Parfum d'Adam, éd. Flammarion, 2007
Récit autobiographique
Un léopard sur le garrot, éd.Gallimard, janvier 2008. En Folio n°4905 (ISBN 2-07-035991-2) ·
Récompenses
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Prix Goncourt du premier roman 1997, pour son roman L'Abyssin.
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Prix Méditerranée 1997, pour son roman L'Abyssin.
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Prix Interallié 1999, pour son roman Les Causes perdues.
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Prix Erwan Bergot 1999, pour son roman Les Causes perdues.
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Prix Goncourt 2001, pour son roman Rouge Brésil.
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Chevalier de la Légion d'honneur
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Chevalier des Arts et des Lettres.
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Docteur honoris causa de l'université Laval (Québec)
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Docteur honoris causa de l' Université catholique de Louvain (Belgique) (2006)
Académie française : Jean Christophe Rufin, ambassadeur de France au Sénégal, a fait son entrée le 12 novembre 2009
Une cérémonie a eut lieu au Quai d'Orsay, sous la présidence du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. A cette occasion, M. Ruffin a reçu des mains de l’historien et
académicien Pierre Nora, une épée sculptée par le célèbre artiste sénégalais Ousmane Sow.
Lors de la séance d’installation, le nouvel académicien a prononcé un hommage à son prédécesseur Henri Troyat, devant la Commission de lecture des discours de l’Académie française. Le discours a
été par la suite présenté au cours de la cérémonie officielle.